lundi 29 juin 2015

Le dur quotidien de l’auteur jeunesse dans les trains



Partir de chez soi, une heure et demi en avance, parce que la gare TGV est excentrée et qu’il y a des embouteillages.

Arriver avec 45 minutes d’avance, parce que –pour une fois - il n’y a eu pratiquement pas d’embouteillages.

Découvrir que son train a une heure et demi de retard.

 
Se préparer mentalement à 2 heures et quart d’attente.
Respirer. Fort.

Aller échanger ses billets parce qu’on va rater sa correspondance.

Se rendre compte qu’on ne va plus prendre une correspondance, mais deux et qu’on arrivera plus tard que prévu.



Envoyer un message à la personne qui nous accueille pour prévenir et s’excuser.

Patienter en riant jaune devant les affiches de la gare.


(Des sommets… ouais, tu m’étonnes !)

 (Je voudrais bien justement, faire un pas, moi !)


Monter enfin dans son train.

Prendre conscience au bout de quelques minutes, qu’il roule à la vitesse d’un TER.

Entendre le chef de bord annoncer, qu’effectivement le TGV progresse à la vitesse d’une Micheline parce que la région a donné la priorité à un TER… et que le TGV est coincé derrière.

Respirer. Fort.



Regarder anxieusement son billet pour le train suivant.

Réaliser que si la situation ne s’améliore pas, il faudra piquer un sprint pour peut-être réussir à avoir son second train.

Respirer. Fort.

Être la première derrière les portes, avec sa valise et son sac... et le mental d’Usain Bolt.

Piquer un sprint, tout en cherchant frénétiquement les panneaux d’affichage pour savoir quel est le quai.

Repérer le bon quai, zigzaguer entre les gens, les valises et les sacs.

Monter dans le train, juste au moment où les portes se referment.

Haleter. Eponger ce qui dégouline.

Après quelques minutes, entendre le chef de bord du 2ème train annoncer un quart d’heure de retard.




S’exclamer : « Wéééééééééééé ! Géniaaaal ! C’est pile le temps pour avoir ma correspondance suivante ! »

Respirer. Fort.

Se préparer à piquer un 2ème sprint, en espérant que le quai pour la correspondance sera annoncée.

En courant partout dans la gare de Marseille, se dire qu’on est décidément bien naïve.

Apercevoir un TER le long d’un quai, sans rien d’indiqué. Courir quand même derrière les autres voyageurs qui sont devant.

Entendre le contrôleur siffler.

Accélérer (Usain Bolt, merci pour ton mental !)

Demander au contrôleur, en haletant comme un bœuf : « C’est bien le train pour Toulon ? »

Sauter dedans quand les portes se referment.

Essayer de retrouver une respiration normale.

Re-éponger ce qui re-dégouline.



Avoir envie de faire pipi (ça fait maintenant 9 heures qu’on est parti de chez soi) mais trop tard ! Dans un TER, c’est mort : pas de toilettes.

Penser soudain qu’on n’a pas pu composter son billet avec tous ces sprints.

Espérer que le contrôleur sera cool.

Juste après, se visualiser en train de lui mordre sauvagement le bras, s’il sort son carnet d’amendes.

 Respirer. Fort.



Lutter contre le sommeil pour ne pas rater l’arrivée (ben oui, parce que la nuit avant le départ, souvent l’auteur jeunesse dort un peu moins bien).

Entendre l’annonce de sa gare. Ne pas en croire ses oreilles.

Descendre du train et offrir la meilleure image de soi à ceux qui nous accueillent : un peu sur les nerfs… un peu stressée… un peu fatiguée… beaucoup transpirante…

 Miam !



 C’est quand déjà le prochain voyage en train ?

jeudi 25 juin 2015

Ma petite tournée des Prix s’est fini à Paris !


Après un mois de juin de folie, où Toute seule dans la nuit a remporté les deux Prix Littéraires des enfants et des parents de Gennevilliers (détails par ici), le Prix des Dévoreurs de l’Eure (détails par là) et le Prix Littéraire de La Garde (compte-rendu ici), notre petit polar en a décroché un supplémentaire.


Et quel prix !

Toute l’équipe (Eva Chatelain, Mélanie des éditions Alice Jeunesse
 et moi) était attendu dans un Ministère !
Vous y croyez à ça ? 
(Perso, j’ai mis du temps à réaliser ! ^^)

Je vous raconte tout en détails : 


Ça commence donc à Paris 
Où il y a toujours de jolies choses à voir, 
Si on ouvre les yeux.





 Ça se poursuit dans une grande salle assez impressionnante…

 

Parce que oui, ça y est, vous l’avez compris,  
Toute seule dans la nuit a remporté le Prix CHRONOS 2015 !!! 

Du coup, on n’a même pas peur de faire des photos horribles,
avec des têtes déformées et des cous à rallonge ! 

(On est des dingues, je vous dis !) 


On essaye aussi d’avoir l’air décontracté. 
(Alors qu’à l’intérieur, en fait, on est liquide.) 


Le Prix Chronos, c’est chouette aussi,
parce que ça permet de rencontrer d’autres auteurs. 
Vous avez reconnu Yaëlle Hassan et Mathieu Radenac, 
Auteurs lauréats pour La fille qui n’aimait pas les fins ?

(Les enfants parlent de la vieillesse ;-) 

Ensuite, on dit merci.

 (A vous de deviner si c’est avec la voix qui tremblote ou pas !) 

Ensuite encore, on fait une photo
avec tous les lauréats de toutes les catégories. 


Ensuite enfin, on fait une dernière photo.

 Et tellement on est contentes, 
on affiche le même air que le premier jour où la maîtresse
nous a donné un bon point, pour nous féliciter d’avoir bien travaillé ! 

Alors évidemment, recevoir le Prix Chronos,
c’est une grande grande joie. 

C’était même un peu mon rêve en fait… alors merci à Jacqueline Gaussens qui organise cette manifestation depuis 20 ans, avec une énergie et un enthousiasme fous. 
Merci à Béatrice et à toute l’équipe du Chronos. 
Merci aux partenaires du Prix Chronos. 

Et puis, évidemment un ENORMEGROSBALEZE merci aux votants,
petits et grands, qui ont aimé l’histoire de Miette et de son papy ♥. 

Allez, un dernier pour la route : merci à mon éditrice Mélanie, qui a défendu cette histoire la première, et qui avait fait le déplacement, pour partager avec nous ce si beau moment ! 


Vive le Chronos ! 
Et vive les enfants et leurs grands-parents ! 
 

mercredi 24 juin 2015

Alooooooooooors ?


Fin du suspense, là encore ! Et troisième révélation de trèèèèèèèèèèèèèès bonne nouvelle que j’ai dû (encore) cacher depuis presque un mois (aaaaaaaaaaaaaaaaah, que c’était douloureuuuux (ter) !!!)

Après les deux Prix Littéraires des enfants et des parents de Gennevilliers (allez voir par ici, si vous avez raté ça !) et le Prix des Dévoreurs de l’Eure,  il y a deux semaines (allez voir par là, si vous avez raté ça !), Toute seule dans la nuit a donc remporté la semaine dernière, le Prix Littéraire de La Garde !!!

Des images de cette journée un peu folle : 

 215 enfants vont venir dans cette salle. 

215 enfants qui ont lu la sélection de livres concoctée
pour eux, par une super équipe de bibliothécaires. 
Et qui ont particulièrement aimé l’histoire de Miette et Roberto. 


215 enfants, hyper concentrés et rieurs à la fois, 
hyper attentifs, hyper intéressés et pour certains tellement choux 
(Geneviève ♥)… 


Merci à vous, les filles et les gars,
c’était un GRAND GRAND bonheur,
ces heures passées à discuter et échanger avec vous ! 

Et regardez, comme l’équipe de la médiathèque de La Garde
avait bien fait les choses : 


Un bel auditorium, une jolie scène
et un nombre incroyable de mes livres, installés sur scène avec moi ! 


C’est la première fois que je voyais ça ! 


Il y avait aussi des affiches partout avec les couv’ de mes bouquins
et c’était chouette de pouvoir les montrer,
pendant qu’on échangeait avec les enfants. 



Merci à Ingrid, Julie, Valérie, Nadine, 
Lydie, Sandrine, Flora et Lisa, pour tout ça ! 

Et comme à La Garde, les bibliothécaires
ne font pas les choses à moitié,
le midi, c’était repas (de fête) face à la mer.

(Ouais, je comprends, là, vous avez envie de me plaindre !) 



(Le pigeon de plage) 

Le soir, je me reposais dans un hôtel avec cette petite chose bleue.

(Allez-y, plaignez-moi à nouveau !) 


Ah oui, et à La Garde, j’ai eu mon premier grand chèque en carton 


(comme les gagnants du Loto !)

Merci à la ville de La Garde,
qui croit en la lecture et qui fait tout ce qu'il faut
pour donner le goût des livres à ses enfants !



Bref, La Garde, ça fait partie de mes plus jolis moments de cette année.
J’en garde un souvenir ému.

Et ça tombe bien, parce que c’était
mes dernières rencontres scolaires de l’année
et, grâce à vous tous, enfants, enseignants, bibliothécaires,
j’ai passé deux journées que je ne suis pas prête d’oublier… 
 
♥ 

lundi 22 juin 2015

Go to…




Une ville où cette sculpture de fer m’émeut… 


 Une ville où cette bouche,
et cette fontaine toute entière, m’émeuvent… 


 Une ville où je vais voir découvrir de plus près
un petit bout de ça… 


 Oui, c'est bien là. 

Mais pourquoi donc ?
Un peu de patience ! 
Je vous raconte tout… bientôt ! 


jeudi 18 juin 2015

Go to…



Une ville où faire du canoé est très pénible… 


 Une ville où les voitures vertes sont floues… 


 Une ville où la vue du ciel rend morose… 


Oui, c'est bien là. 

Mais pourquoi donc ? 
Un peu de patience !
Je vous raconte tout… bientôt ! 

mercredi 17 juin 2015

Une journée à Hyémondans et Sourans ♥


Ayé, j’ai les photos !
(Pour vous rafraîchir la mémoire, 1er épisode par ici, 2ème par là !) 

Alors, voilà le topo : un résumé de ma journée là-bas, ça commence avec une banderole, dans la première école, celle de Hyémondans.



Quand on voit ça, y a pas à dire,
on SAIT qu’on va passer une belle journée ! 

Grâce aux photos, citées plus haut, en voici la preuve : 
 

Qu’est-ce que je vous disais ! 
Ils n’ont pas lu UN livre pour préparer notre rencontre, 
mais PLEIN de livres ! 


 Des Manolos, suspendus à une corde à linge fantômes ;-) 


Des Manolos, et tout un travail sur les émotions, 
devant les bouilles des enfants. 

C’est Émilie, la maîtresse, qui a fait ce super travail
avec sa super classe. 

Une classe unique dans le village, comme on n’en voit plus beaucoup : 
petite section, moyenne section, grande section et CP sont regroupés. 



Et ils en ont des choses à raconter ! 


Et à dessiner ! 



Un travail autour de l’album Mon chat fait ouaf


 Ils avaient même fait des Manolos en gâteau !!! 
On les a dégustés pendant la récré, miam, miam ! 



Ensuite, j’ai eu droit à un petit spectacle autour
de La girafe en maillot de bain
Trop drôle ! 


Ça se voit qu’on rigole, non ? 


On a aussi lu des histoires. 


 Bref, c’était très très triste, comme matinée, vous voyez ! 

Alors, pour tout ça, merci encore à : 

 

La suite de la journée, c’était à quelques kilomètres de là, à Sourans. 
Une deuxième classe unique, avec cette fois,
les CE1, CE2, CM1 et CM2… 
et toujours un accueil 1ère classe ! 

 




Pièce de théâtre, fins inventées… 



Là encore, j’en ai pris plein les yeux ! 


Comme ils avaient travaillé sur L’étrangleur du 15 août
je leur ai lu un petit extrait de L’étrangleur est de retour

 Succès garanti ! 
Et forêt de mains tendues, quand je leur ai offert ! 


Marie-Paule de l’association Lire et Faire Lire
qui a prêté main forte aux enseignantes 
pour la préparation des rencontres, 
a lu Le petit chaperon qui n’était pas rouge, version kamishibaï. 

Et on a fini (encore !) par un goûter. 


Bref, je ne suis pas partie affamée ^^,
mais surtout, j’ai passé une journée
comme j’aimerais en vivre plus souvent ! 

Pour tout ça, merci ! 
Merci aux enseignantes, Emilie et Virginie, 
à Damienne et à Marie-Paule de Lire et Faire Lire. 
Et bien sûr, merci aux enfants, petits et grands,
de Hyémondans et Sourans : vous êtes supers ! 

On a même parlé de cette journée dans le journal, dis donc ! 

(Bon, le journaliste a un p’tit peu écorché mon nom !) 

 (les mêmes avec la couleur)

Pour finir, comme dirait Manolo (mon petit fantôme québecois) : 
des gros becs à vous tous !